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 Pour la Déesse

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Asryelle
Maître de Jeu
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Asryelle


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MessageSujet: Pour la Déesse   Pour la Déesse Icon_minitimeJeu 23 Sep - 0:13

Asryelle. C’est le nom qu’on lui donne depuis 25 ans à présent. 25 années qui défilent à présent dans sa tête, et elle se remémore …

Un hiver, le plus froid que l’on ait vu depuis longtemps, Asryelle naquit dans une importante famille Deestoyante, sur l’île d'Eureus. Comme la majorité des gens de l’île, ses parents s’adonnaient au culte de Lumen, la Déesse de la Lumière.
Petite fille, elle se promenait souvent dans la forêt, et appréciait particulièrement une clairière où coulait une cascade. Un jour, son attention fut attirée par un reflet dans l’eau. Elle s ‘approcha, et fut soudain éblouie : une immense clarté emplit la clairière, si aveuglante que la fillette dut se protéger les yeux des mains. Elle tenta malgré tout de voir ce qui provoquait cet éblouissement : écartant petit à petit ses doigts, plissant les yeux, elle crut distinguer une femme qui se baignait dans la cascade. Cette femme était la plus belle que la petite fille ait jamais vue ; ses longs cheveux blonds rayonnaient tel le soleil, et elle était entièrement nue. La petite cru un instant que la femme regardait dans sa direction ; puis soudainement la clarté disparut. Elle courut à l’endroit où se tenait la femme auparavant, mais il n’y avait plus personne. Elle fut persuadée que la Déesse s’était manifestée à elle et qu’elle veillait maintenant sur elle.

Elle vécut par la suite une enfance heureuse, s’amusant avec les autres enfants de son rang à pourfendre des envahisseurs imaginaires, venus de l’île de Krag, ou encore de la cité d’Obak-Drathir… La fillette se prenait au jeu, se plaisait à inventer de nouveaux combats, de nouveaux jugements, de nouvelles tortures fictives, puisque, bien sûr, « c’était un jeu » …
Elle s’amusait notamment beaucoup avec un jeune garçon de son âge, nommé Taemyr Lenry. L’un et l’autre cherchaient sans cesse à se surpasser rivalisant, sans cesse d’ingéniosité dans leurs jeux pour surprendre l’autre. Une complicité très forte se forma entre eux.

A l’âge de onze ans, son père prit en main l’éducation de son unique fille et décida de l’entrainer au maniement des armes et à l’art du combat rapproché. Etant lui-même un important officier, il fut strict et dur, mais juste. Durant de nombreuses années, Asryelle put ainsi apprendre et progresser. A la fin de chaque entrainement, elle et son père remerciaient longuement la Déesse, pendant parfois plusieurs heures. Elle mettait dans ces prières une ferveur et une foi inhabituelle pour une enfant de son âge.
Asryelle et Taemyr se fréquentaient toujours régulièrement. Le jeune homme avait pu entre au service d’un ancien gradé, et était devenu une sorte de page, qui aidait le vieil homme dans ses tâches quotidienne, qui en retour lui apprenait son code de l’honneur, ses bottes et ses parades.
Ce fut l’été de ses quinze ans qu’Asryelle commença à ressentir autre chose que de la camaraderie pour Taemyr… Un jour, ils commencèrent à se chamailler amicalement, puis la bagarre prit un tournant plus brutal, plus précis. Leurs coups étaient portés pour toucher. A un moment elle prit le dessus : elle l’immobilisa à terre, et ils se retrouvèrent face à face. Sans que rien ne puisse le prévoir, Taemyr l’embrassa soudain. Prise au dépourvu, elle se laissa prendre au piège. Lorsqu’ils reprirent leurs esprits, ils convinrent tous deux que ce serait une erreur de rompre leur si belle amitié pour quelque chose d’aussi futile qu’une passade amoureuse.

Ses entrainements portèrent leurs fruits, car à l’âge de dix-huit ans, Asryelle put intégrer l’armée Rédemptrice et réaliser ainsi son rêve d’enfant. Taemyr fut également intégré à la même unité. Elle fut ravie qu’il ait pu acquérir un niveau équivalent au sien malgré son vieux maître et sa piètre naissance. Ils étaient sous le commandement de l’officier Tohr Calduryn, un Purificateur récemment promu. Asryelle admira le fait qu’un homme si jeune puisse être un officier de si haut rang, en déduisit qu’il devait être talentueux. De plus, sa carrure, son port de tête, en faisait quelqu’un de relativement charismatique. Il était de ceux qui mènent les hommes sans les convaincre, simplement en ordonnant.

Sa première année dans la division se consacra uniquement à de l’entrainement, une sorte de mise à niveau, mais un niveau bien plus dur que tout ce qu’ils avaient connu auparavant. On sentait parfois poindre sous les belles paroles une certaine forme de cruauté, une pointe de sadisme, tout cela sous le couvert de la religion. Petit à petit, le comportement des soldats se modifiait, et ils devenaient ce que les instructeurs attendaient d’eux : des soldats exécutant les sentences divines, sans qu’aucun jugement personnel ne vienne compromettre l’accomplissement de la mission. Asryelle eu quelques difficultés à accepter ces nouvelles règles, mais finit par s’y conformer. Et tous les jours, elle priait Lumen avec ferveur pour la réussite de ses missions.
Taemyr, en revanche eu beaucoup plus de mal à intégrer cette nouvelle façon de penser. Il se rebella plusieurs fois contre son supérieur, et contesta son autorité en public. Sans répondre à ses provocations, Tohr le fit mettre en cellule d’isolement. Il était interdit de blesser les nouvelles recrues, sinon la sanction appliquée lui aurait fait perdre l’usage de l’un de ses doigts, afin d’empêcher la récidive.
Asryelle ne comprenait plus son compagnon. Pour elle, faire partie de l'armée Destoyante, c’était le rêve de toute sa vie... alors pourquoi ne pas se conformer à leurs règles, à leur mode de pensée, de vie ? Elle commença à se détacher de lui, car leurs deux esprits n’étaient plus en phase.

A la même époque, la guerre contre le peuple Laedar faisait rage. Bien que réputé pour son potentiel marchand, le peuple du Daël regorgeait également d’excellents et farouches combattants. Chaque jour, des Fulmeniens étaient rappelés à la Déesse. Il fallait donc impliquer rapidement les nouvelles recrues. Les officiers étaient chargés de repérer les éléments prometteurs dans leur groupe et de les promouvoir rapidement afin qu’ils puissent diriger à leur tour de nouveaux bataillons d’hommes prêts à donner leur vie pour la Déesse.
L’officier Tohr, en charge de sa promotion, remarqua l’implication et la maîtrise d’Asryelle, et décida de la choisir pour cette promotion. Ce qu’elle ignorait, c’est que Tohr l’avait choisie par facilité, et afin de se faire bien voir, car il savait qu’elle était la fille d’un général important, et peu lui importaient en réalité ses capacités au combat ; il cherchait simplement une meneuse d’hommes.
Elle dut donc passer plus de temps avec lui, et même si cela la dérangea au début de passer autant de temps avec un autre homme que son ancien ami, elle finit par accepter sa présence régulière. Le fait qu’elle admirait cet homme et que leur proximité soit due à son prochain avancement ne faisait que lui faciliter les choses … Elle se surprenait parfois à penser à lui dans un autre domaine que celui du devoir, ce devoir auquel elle attachait tant d’importance.

L’année de ses vingt-deux ans fut un tournant crucial dans sa vie. Elle avait finalement été promue un an plus tôt, mais avait encore beaucoup de choses à apprendre de la part de l’officier Tohr pour parfaire sa formation. Leurs rapports devenaient plus proches, plus intimes. Elle se surprenait parfois à rire avec lui. D’un autre côté, elle ne comprenait plus Taemyr, qu’elle croisait parfois dans le camp, mais sans avoir rien à lui dire. Elle regrettait leur entente de jadis. Leurs rapports étaient froids, distants. Peut être que quelque part, elle cherchait à retrouver chez Tohr ce qu’elle avait perdu avec Taemyr.

Ils étaient sur le front depuis de longs mois, peut-être même une année ; on avait arrêté de compter. La fatigue se faisait ressentir, surtout dans le froid et la pluie. De nombreux hommes, amis ou ennemis, rejoignaient la Déesse chaque jour. Chaque jour le sang coulait, la vie était arrachée, mais tout cela lui passait outre : ce qui importait, c’était de remplir leur mission, et de libérer l’âme de ces hommes.
La journée avait été éprouvante. Plusieurs fois ils avaient cru tomber sous le nombre de leurs ennemis, mais chaque fois ils avaient pu reprendre l’avantage, armée disciplinée contre un ramassis de paysans. Certains dans leurs rangs perdaient le moral. Certains grognaient, maugréant que la guerre était inutile.
Taemyr était le chef de file de ces hommes. Il les comprenait, les motivait, et encourageait leur rage et leur rébellion. Pas officiellement, bien sûr, mais Asryelle savait ce qui se tramait la nuit, lorsqu’elle ne dormait pas et qu’elle entendait des va-et-vient d’une tente à l’autre … Elle le voyait dans son regard lorsqu’ils se croisaient. Il souriait, un sourire un peu coupable, comme s’il voulait s’excuser auprès d’elle … puis leurs chemins se croisaient, sans qu’ils ne disent rien, sans plus un regard.
Ce jour-là, excédé de ces non-dits et de ces regards en coin, Asryelle attrapa Taemyr par le bras :
-« Bon, maintenant ça suffit, vas-tu m’expliquer enfin ce qui se trame ? »
- « Doucement ! Viens par là, suis moi … »
Il l’entraina dans un coin éloigné du campement.
-« Enfin, Asry, est-ce que tu ne vois pas ce que font ces hommes ? Ils nous ont mis en cage ! Ils nous ont manipulés pour que nous leurs obéissions, sans chercher à comprendre le pourquoi du comment ! Nous sommes des moutons pour eux ! Ouvre les yeux, Asry, je t’en prie ! Il faut que cela cesse ! Il faut que l’on sorte de là ! Viens avec moi… je te jure que je prendrais soin de toi… Tu me manques tellement… ta présence me manque tellement ! Est-ce que tu te souviens de nous quand nous étions enfants ? Cette complicité qui nous unissait … où est-elle passée maintenant ? »
Asryelle resta interdite devant ces paroles, si contradictoires à son cœur. Un flot d’émotions la submergea. D’un côté ces paroles sur l’armée paraissaient tellement absurdes, et pourtant s’il avait raison … et de l’autre il évoquait leur enfance, ces années bénies si chères à son cœur, qui lui paraissaient tellement loin maintenant …
-« Nous avons changés, Taem. Nous ne sommes plus les mêmes maintenant. Et ce que tu dis sur notre armée … ce n’est pas possible. Ce n’est juste pas possible … »
Elle s’éloigna de lui, se dirigeant vers le campement.
-« Réfléchis-y à deux fois, Asry … tu sauras que j’ai raison. »

Le soir même, Tohr convoqua Asryelle dans sa tente pour lui faire part de la situation :
-« Qu’en penses-tu ? Est-ce que nous devrions nous préparer à mater une rébellion ? »
Elle le regarda, pleine d’incompréhension ; est-ce qu’il savait ?
-« Je ne pense pas … Enfin, je ne vois vraiment pas de raison valable … Enfin, ils doivent bien comprendre que l’enjeu de la mission est vitale ! Plus importante que leur opinion, et même que leur propre vie ! »
Tohr se redressa, lui tourna le dos et regarda vers l’entrée de la tente.
-« Vois-tu Asryelle, c’est cela que j’aime chez toi… Le sens du devoir, malgré tout, le fait que tu voies l’importance de ta mission … et l’importance de la mener à bien. Mais vois-tu … (il se tourna vers elle) tous les hommes de l’équipe ne partagent pas ta conviction. »
-« S’ils manquent de foi, je les remettrais dans le droit chemin, je vous le jure ! » s’exclama-t-elle, fortement convaincue.
Il s’approcha soudainement de son visage et lui murmura :
-« Oh, mais je n’en doute pas... »
Et brutalement, il l’embrassa. Ce ne fut pas comme le seul baiser qu’elle avait échangé avec Taemyr, loin de là ; c’était dur, violent, brutal, presque bestial même. Lorsqu’elle crut qu’il relâchait ses lèvres, il revint à la charge et la mordit violemment. Elle sentit le désir l’envahir, incontrôlable. Il la débarrassa de son armure et ils firent l’amour. Elle se répétait que ce n’était pas bien, mais ne pouvait s’empêcher d’apprécier … Lorsque ce fut fini, il faisait nuit. Elle s’enfuit dans sa tente afin que personne ne soit au courant.
Les jours suivants, le général demeura froid, distant. Elle ne reconnaissait pas en lui la même personne que l’autre soir. Elle, à force de ressasser les souvenirs qu’elle en avait, s’était rendue compte qu’elle était tombée éperdument amoureuse de lui. Le fait qu’il soit si distant n’éteignait pas sa flamme, bien au contraire : ne pouvant l’atteindre, elle l’idéalisait, le plaçait sur un piédestal, au dessus de tout.
Sa première pensée avait été d’en parler à Taemyr. Malheureusement, cela faisait longtemps qu’ils n’étaient plus aussi intimes. Du coup, elle resta seule avec son secret. La nuit suivante, le général vint dans sa tente alors qu’elle était endormie. Sans dire un mot, il la réveilla brutalement ; et une fois terminé, toujours sans un mot, il sortit de la tente.

Le lendemain, il pleuvait …
La première chose qu’elle sentit lorsqu’elle reprit conscience fut les gouttes de pluie sur sa nuque. Ses cheveux, ses habits étaient trempés, comme si elle gisait sous l’averse depuis de longues heures. Elle était agenouillée dans une flaque, ses bras posés sur quelque chose de dur et de mou à la fois. Une goutte glissa depuis son cou jusqu’à sa joue, puis tomba. Elle prit appui sur son coude et se redressa… Là elle vit avec horreur ce sur quoi elle était appuyée.
Il s’agissait de Taemyr. Mort.
Une large plaie rouge, de la taille d’une épée, ornait son torse. Ses yeux étaient restés ouverts, vitreux, contemplant la Déesse qu’il était allé rejoindre. Les mains tremblantes, incapable d’accepter l’horreur d’une telle vision, elle lui ferma toutefois les paupières, afin qu’il ait l’air un tant soi peu apaisé.
Elle tenta de se relever, vacillant sur ses jambes. Lorsqu’elle fut debout, elle constata qu’il n’y avait personne autour d’elle à cinq cent mètres à la ronde. Elle courut dans le camp, l’air hagard, les cheveux défaits, cherchant quelqu’un qui pourrait lui expliquer. Elle trouva enfin le plus poltron de ses soldats, affairé dans sa tente. Elle lui posa la main sur l’épaule pour attirer son attention. Il la regarda, poussa un hurlement de terreur et se terra dans un coin de la tente :
-« Ne me faites pas de mal, Dame Asryelle ! Je vous jure que je n’y suis pour rien ! »
-« Pourquoi te ferais-je du mal ? Je veux simplement que tu m’explique ce qui s’est passé dehors, et pourquoi … » Un sanglot se forma dans sa gorge. « …et pourquoi Taemyr est MORT ! »
Le soldat se recroquevilla sur lui-même sous la violence du cri :
-« Pitié ! Vous voulez dire que … vous ne vous souvenez plus ? »
Il resta ébahi de l’information. Sans réponse, il continua :
-« Et bien … Taemyr Lenry s’est révolté … avec toute une bande de gars … Ils se sont plantés devant la tente du général Calduryn, et ont refusé d’aller au combat ce matin … Après je ne sais plus trop, je n’étais pas là, on m’a raconté … Toujours est-il que ça a dégénéré… Ils ne voulaient pas se battre, ni contre les ennemis ni contre nous … mais le général Calduryn a sorti son épée et a tué un de ses gars … Alors les autres gars qui étaient avec lui ont foncé sur le général … Et du coup nos hommes se sont rués sur eux. Ils ont tués ses gars … et Calduryn a fait mettre Lenry à terre. Il lui disait de demander pardon à la Déesse … mais lui n’a pas voulu. Il lui a demandé plusieurs fois … mais lui restait impassible. Soudain il a crié à la foule que nous n’étions que des moutons, que l’armée se servait de nous… mais il n’a pas eu le temps d’en dire plus. Ca a mis Calduryn en colère, et il lui a transpercé le cœur… »
Il n’eut pas besoin d’en dire plus. Asryelle revoyait la scène à présent. Elle sortait à peine de sa tente lorsqu’elle vit le corps inanimé de son ami s’effondrer sur le sol boueux. Elle ne put croire que la lame qui avait perpétré cet acte horrible appartenait à Tohr. Pendant un instant elle resta choquée, immobile, puis d’un coup la colère monta. Une colère qu’on aurait crue réfrénée depuis toujours. C’était comme si elle retrouvait ses instincts primaires. Elle hurla au ciel sa colère, sa rage, et toutes ses pulsions meurtrières. Son cri sembla durer une éternité et terrifia toute la troupe. Puis elle baissa la tête et se dirigea vers Tohr, le regard noir comme la colère qu’elle venait d’exprimer. Lui, tétanisé, ne bougeait plus. Elle lui prit son épée des mains, et dans un accès d’adrénaline, de force, de rage et de folie, elle abattit le plat de la lame sur son genou et la brisa en deux. Puis l’adrénaline rassemblant à nouveau toute sa force, elle envoya un formidable coup de poing dans le visage de celui qui n’avait jamais cru en elle. Il s’écroula dans la boue, lamentable. Comme vidée, elle alla ensuite s’écrouler sur le torse de son ami, le pleurant tout son soûl.

Aujourd’hui Asryelle ne fait plus partie de l'armée Destoyante, même si elle croit encore fermement en Lumen. Ses parents ont grandement désapprouvé son départ de l’armée, et n’ont jamais compris pourquoi. Elle a ouvert les yeux et ne partage plus la façon de penser des Purificateurs, même si tout ce qu’on lui a appris reste encore très présent en elle. Si elle agit encore comme par le passé, elle prend soin d’en demander pardon à Lumen.
Elle est venue sur le continent afin de porter la parole de la Déesse, et apporter la Lumière à tous ceux qui en ont besoin. Mais surtout ne lui parlez pas d’amour, d’histoire de cœur, ou encore ne faites pas l’erreur de vous intéresser à elle ; sinon c’est sur vous qu’elle jouera de l’épée …
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