Salut à vous tous, voici le résumé du dernier chapitre de Landhelven : le crépuscule des Braves.
Nous avons essayé d'aborder tout les évènements de ce GN, mais bien entendu, ce résumé va au plus bref. Si vous avez des questions ou si vous souhaitez avoir plus d'informations sur certains évènements, n'hésitez pas à poster à la suite.
Le Crépuscule des Braves :
Quelques mois auparavant, une expédition, menée par les tribuns Praetor et Caël, fut organisée pour tenter de contacter d'éventuels secours envoyés par l'empire, afin de les ramener à Khelbrann et permettre aux survivants de la cité de regagner le monde civilisé. Mais une fois arrivé à Amöen, une ancienne ville abandonnée de tous, y compris de la corruption, ils trouvèrent un étrange artefact. L'absence de créature avait sûrement un lien avec cette nouvelle trouvaille. Ils rapportèrent donc la cargaison à la cité, mais ils furent poursuivis par de nombreuses créatures de la Légion de la mort silencieuse. Qu'avaient-ils ramené de si puissant pour attirer les sbires de Morianor ?
Pendant l'absence de ses confrères, le tribun Ephraëm tentait de tenir la cité face au dangereux clan des Sdamot, de redoutables Garks de l'Est collaborant avec la corruption. En effet, le tribun avait capturé quelques mois auparavant un des membres du conseil Sdamot, le dénommé Relg. Ses frères tentaient depuis plusieurs mois de localiser celui-ci, servant de cobaye à Ephraëm.
Lors de l'arrivé de l'artefact, la Légion de la Mort Silencieuse offrit des déchéants et des conseillers aux Sdamot afin d'aider les partisans de la corruption à assiéger la cité afin de préparer la venue de Morianor. Ils furent également rejoints par d’autres Rakhs, comme Théodème, le lieutenant de Morianor. Ils avaient pour mission d'affaiblir les habitants de Khelbrann et de mettre en place toutes les pièces de l'échiquier afin de frapper fort dans quelques jours.
La cité est en effet en proie au doute et à la trahison. Les Tribuns dirigent la cité d'une main de fer, empreints de pragmatisme et d'autorité. Les individus issus d’autres ethnies que Rédempteurs ou Nocturiens sont envoyés dans les missions difficiles, servant d'appât ou d'éclaireur, afin de diminuer le nombre de bouches à nourrir, et ainsi éliminer ceux qui étaient jugés trop faibles ou peu fiables.
Mais les Tribuns portent un lourd secret. En effet, lors d'une situation de crise, ils se sont regroupés dans une salle qu'ils maintiennent fermée, mais quelques curieux ont pu entendre une mystérieuse conversation. Les Tribuns semblaient avoir un maître dont ils recevaient les directives. Un sacrifice ultime était le sujet du débat, fallait-il faire un choix difficile pour sauver les plus forts ?
Au petit matin, des membres de "l'Ombre" s'infiltrèrent dans cette étrange salle de réunion pour y découvrir le maître des Tribuns, la dépouille d'un ancien héros de guerre : Vazij Shaïna.
Les Tribuns partageaient un lien avec ce cadavre permettant de recevoir des instructions.
Parallèlement, certains survivants, dont Chen Long et Yji, découvrirent l'une des particularités de l'artefact : il permettait de revivre d'anciens souvenirs. Ainsi, ils revécurent l'affrontement entre Vazij et Azgarel qui conduisit à la mort du premier. Mais un appel à l'aide résonna dans l'artefact : Vazij Shaïna était encore vivant, son esprit demeurait enfermé dans son propre corps. Qu'est-il devenu? La corruption utilisait-elle encore un stratagème pour tromper les survivants?
La nuit tombée, les marcheurs d'ombre s'abattirent sur la région, mais l'un d'eux, un dénommé Kalahan, ne partageait par leur goût pour les cœurs des malheureux tombés entre leur main. Il réunit trois héros du nom de Chen Long, Ycaar et Lucius, pour pénétrer au cœur du monde corrompu des marcheurs d'ombre afin de trouver la clé de leur prison. Kalahan était fatigué d'être le gardien de ses frères et souhaitait confier le flambeau à des survivants dignes de ce rôle. En chemin, ils apprirent que Morianor, il y a 2000 ans, par-delà les limbes où il résidait depuis sa mort par Orien, avait ordonné à ses prêtres d'empêcher la Légion de la mort silencieuse de rejoindre le monde réel ; mais, aveuglés par leur désir de vengeance sur les premiers Nocturiens, ils utilisèrent les informations de Morianor pour s'approprier cette étrange armée. Kalahan, ancien conseiller de Morianor lors de son vivant et pris de remord, se retira de l'invocation, ce qui créa une anomalie, plongeant les responsables dans un entre-deux mondes. Ils devinrent alors les marcheurs d'ombres, des créatures spectrales se nourrissant de l'essence vitale de leurs proies. Kalahan sacrifia son propre œil pour contenir la brèche ouverte par ses frères et ainsi les maintenir enfermés, et cela depuis 2000 ans.
Une fois arrivé à l'œil, posé sur un piédestal d'ombre et de manamorphe, il demanda à ceux qu'il avait guidés jusqu'ici de le tuer, afin qu'il puisse enfin connaître la paix. Les trois héros s'emparèrent de l'orbe et purent obtenir un fragment du pouvoir de Kalahan, celui de contrôler en partie la corruption. Ils purent ainsi affronter le seigneur des marcheurs d'ombre et lui infliger un coup fatal, transmettant le doute et la crainte au cœur de ses serviteurs. Trois marcheurs d'ombres connurent les mêmes abîmes au cours de cette nuit.
Mais deux prisonniers guettait leur retour : le premier, Vazij, enfermé dans son propre corps ; et le second, Azgarel, errant éternellement dans la corruption. Grâce à l'orbe de Kalahan, les survivants purent communiquer avec Azgarel et récupérer les instructions pour le ramener dans le monde réel. Ryotaro profita de cette opportunité pour partir en quête des éléments nécessaires : les masques des Néodiens, offerts à ses anciens gardes personnels, permettaient un lien entre Azgarel et eux. Le second élément était l'artefact trouvé par l'expédition, qui aurait donc la capacité de ramener à un état antérieur toute personne ou objet se trouvant à proximité. Il s'agissait donc de l'entraveur de temps, bien connu de Délyde ; l'Orïn en ayant extrait un fragment de pierre de Corrompr, une pierre légendaire. Ainsi, en apportant l’un des masques des Néodiens près de l'entraveur, le lien de ceux-ci avec Azgarel permettrait à ce dernier de revenir à l'état où il existait dans le monde réel.
Durant une nuit sans lune, les Rakhs lancèrent un raid sur la cité de Khelbrann afin de soutirer des informations aux habitants et, pour les Sdamot, découvrir des indices permettant de retrouver leur frère Relg. Ils étaient accompagnés de Délyde, qui reconnut l'entraveur de temps, protégé par les sortilèges du Tribun Ephraëm. Elle utilisa donc l'artefact pour écouter les souvenirs liés aux lieux et acteurs de Khelbrann. Ainsi, elle put revivre le passé de Rinakayn, ancien forgeron habitant ces lieux il y a 2000 ans. Les corrompus tentèrent de placer l'entraveur près du corps de Vazij afin d'entendre un de ses souvenirs, mais il en fut autrement. Le corps du héros déchu se reforma, et il reprit peu à peu vie.
Le lendemain matin, Vazij reprit le contrôle de la cité et demanda la tête de tous les traîtres à l’empire. Au même moment, son rival Azgarel, prisonnier du monde corrompu depuis des années, refit surface, lui aussi grâce à l’entraveur et l’apport des masques de Néodiens par Ryotaro et les autres Négociateurs, son ancienne garde personnelle. Ancien duc de Néodia et responsable de la mort de Vazij Shaïna plusieurs années auparavant, il remit en place l’ordre des Néodiens. Ils avaient pour but de servir Azgarel et de devenir un nouvel ordre, agissant dans l’ombre pour amener les autres acteurs des différents complots à orienter la situation en la faveur du Leddrathir ramené.
Ainsi, les Néodiens firent en sorte que les survivants de Khelbrann confectionnent la lance gardienne de Rinakayn pouvant absorber un être puissant à l’intérieur. Ils firent également en sorte de fournir le fragment de pierre de Corrompr aux Rakhs afin qu’ils ramènent le Funèbre, l’une des créatures les plus puissantes de la corruption. Dans cette même journée, le Tribun Ephraëm tomba dans un piège organisé par les Rakhs, et mourut empoisonné par Eli Laïna et par les crocs de la mystérieuse dévoreuse Nal’harag. Grâce à cela, les Rakhs purent retrouver leur frère d’arme Relg, un membre du conseil Sdamot, laissant voir une perspective d’hybridation entre l’énergie manamorphique et la corruption suite aux expériences d’Ephraëm sur le Gark autrefois capturé.
Une bataille eu lieu la nuit suivante, opposant le Funèbre à la tête des Rakhs, aux troupes loyales de Vazij Shaïna. Les survivants purent utiliser la lance pour vaincre une fois pour toute le Funèbre et capturèrent Eli Laïna afin de retirer la corruption qu’elle contenait en elle, depuis sa capture lors du siège de Néodia, où les Sdamots devinrent tristement célèbres pour avoir livré la région à la corruption et être entrés en son sein.
Une fois le funèbre enfermé, les Néodiens récupérèrent le masque du Funèbre afin de le fournir à leur maître. Après la bataille, Vazij demanda une dernière faveur au porteur de lance. Il ordonna à ce qu’il soit enfermé également dans cette puissante arme, afin de contenir le Funèbre à tout jamais. Il nomma Yji seigneur de la cité de Khelbrann, expliquant comment ce grand combattant ayant effectué une charge héroïque afin de porter un coup fatal au funèbre, lui transperçant le cœur avec la lance.
Sir Jérome enfonça la lame dans le corps du héros qu’était Vazij qui mourut, accompagné du chant solennel des Nocturiens.
Au petit matin, une sombre menace posa le pied dans la région : Morianor. Tout était prêt pour lancer un ultime assaut sur la cité de Khelbrann. Son objectif était d’amener la Lame rédemptrice près de l’entraveur de temps afin de connaître son origine et découvrir qui parlait par l’épée. L’heure était aux préparatifs : les survivants confectionnaient de l’armement sophistiqué tel que des arquebuses, tandis que les Rakhs qui le souhaitaient s’abreuvaient du sang de Relg afin de communier avec le sang et la guerre, et reçurent un nouveau don de la part du dieu Iracundus. Leur chair était désormais conçue pour assimiler la corruption, et ainsi pouvoir l’utiliser à leur guise. Avec le temps, ils pourront bénéficier de mutations afin de pouvoir servir le dieu de la guerre comme il se doit. Azgarel, quant à lui, comptait bien mettre fin au règne de Morianor : il confia donc un stratagème permettant de surcharger l’entraveur de temps avec de puissantes pierres d’enchantement qui canaliseraient l’énergie de l’artefact afin que Morianor reprenne sa forme d’humain et donc de mortel.
Le soir, la bataille fit rage. Les Rakhs avaient avec eux un maître des murmures, affrontant ainsi le gardien de Rinakayn, une armure autonome animée grâce à l’art de la forge, de l’enchantement et de l’alchimie conçu par les survivants. La corruption s’emparait peu à peu de la cité, mais le piège était fin prêt. Morianor pénétra dans la salle de l’entraveur, où il put communier afin de découvrir la vérité. Les survivants affrontèrent Morianor, protégé par les envoyés de la corruption. Les braves s’affrontèrent au milieu de cette tempête manamorphique que produisait l’entraveur. Les valeurs qu’étaient le courage et l’honneur faisaient de ce lieu le panthéon des héros. Tout allait se jouer à ce moment précis. Morianor perdait en puissance, mais gagnait en connaissance.
Il découvrit l’histoire de la Lame Rédemptrice, qui fut forgé par un sorcier très puissant du nom de Nalzier. Mais celui-ci fut trahi par ses hommes, et il fut le premier tué par la lame qui s’abreuva de son énergie. La Lame rédemptrice était Nalzier. Il avait guidé tous les porteurs de l’épée depuis le début. Il avait poussé Orien, le premier empereur Nocturien, à faire sombrer l’empire Unien dans la décadence et la folie. Il confia discrètement le secret de la présence de la corruption et de sa Légion, sachant que Morianor renseignerait ses meilleurs Orïns afin que ceux-ci referment la brèche formé par l’épée. Mais Nalzier fit également découvrir par le biais de Morianor la puissance d’une telle armée, sachant que la persécution effectuée par Orien les pousseraient à ne pas écouter les consignes de Morianor et ramèneraient la Légion dans le monde réel, faisant de ce cauchemar une réalité. Lorsque Azgarel trouva la funeste épée, il lui indiqua comment réveiller cet artefact et attirer la légion, afin que Morianor puisse revenir de l’autre monde. Puis lorsque Morianor s’empara de l’épée, Nalzier le guida se faisant passer pour Nihilum, puis il sema le doute sur ses intentions, afin de pousser l’ancien héros Leddrathir à découvrir l’histoire de l’épée grâce à l’entraveur.
Tout comme Azgarel était revenu dans le monde réel grâce à cette machine et les masques de Néodiens, Nalzier put revoir le jour en permettant à l’épée de revenir à une ancienne version où il n’était pas son prisonnier. Tous avaient agi, sans le savoir, de façon à lui permettre de revenir dans ce monde, avec une armée désormais plus évoluée grâce à Morianor. Ce dernier découvrit également quel était la finalité de tout ce complot, mais il dut repartir dans sa forteresse afin de se préparer à un nouvel affrontement. Affaibli, diminué, il invita tous ceux qui étaient présents à venir découvrir l’origine de tout cela, là où tout avait commencé, en Evenir, l’ancien empire d’où avait surgi la Légion de la mort silencieuse.
La cité de Khelbrann n’était plus une priorité : les Rakh partirent, songeant au changement de la situation. Morianor était maintenant beaucoup plus faible, allaient-ils encore le servir, ou allaient-ils prendre sa place ?
Les survivants reconstruisirent la cité afin de se préparer aux futurs cauchemars qu’ils allaient connaître, tandis qu’Azgarel repartit avec le masque du funèbre à Obak-drathir, la capitale des Leddrathirs, et promit aux Néodiens de revenir avec des renforts afin de mener une guerre en Evenir.
Vazij était mort, Azgarel partait vers un nouvel horizon, Morianor était affaibli, le Funèbre, anciennement Traï’him, le seigneur des Dévoreurs, n’était plus, les anciens Néodiens étaient définitivement disparus : les héros de l’ancien monde laissaient leur place à ceux qui allaient marquer l’histoire et la fin de ces sombres chapitres. Le crépuscule a sonné pour les braves, et la nuit laisse entrevoir de nouvelles légendes et cauchemars pour ce monde. La fin est annoncée, les pièces sont placées, la lutte pour la survie deviendra le quotidien de ces terres, où l’ombre a posé son regard. Quels choix difficiles feront les héros de cette histoire ? C’est en Evenir que tout trouvera sa conclusion.
Fin de chapitre.