Voici l'histoire romancée du tout premier opus du GN. Pour situer chronologiquement, ça se passe environ 2 ans et demi avant l'éternelle rancœur. J'essayerai de poster un nouveau chapitre chaque mois en fonction de ma disponibilité.
Livre 1: Le Sombre maître
Chapitre 1 : Un nouveau visageLa lumière vacillait à chaque courant d’air, le mouvement de sa main en direction des divers ustensiles était rapide. Trop de questions sans réponses. Il prit les aiguilles qu’il avait posé sur un petit meuble près du cadavre, puis les glissa une à une le long du ventre de la victime qui gisait là, sur la table centrale de son laboratoire. Une première aiguille au centre de la gorge, puis une seconde entre les pectoraux, la troisième dans le nombril et la dernière dans le bas du ventre. A chaque piqure s’ensuivait un saignement noir.
-Il saigne encore ? dit le chercheur en passant sa main dans son bouc aux teintes argentées.
Il prit sur une de ces étagères un mortier et un pilon dans lequel était déjà écrasé la poudre d’Ectedrine, connu pour détendre les tissus de la peau et faciliter la cicatrisation, et fit une ligne parfaite sur le ventre du cadavre de façon à relier les aiguilles entre elle. Il patienta un instant, attendant un résultat, leva la tête pour observer son laboratoire. En dehors de la bougie située prêt de la table, plus aucune lumière ne pénétrait dans la pièce, la nuit était déjà tombé et plongeait les environs dans une obscurité profonde. Cela faisait déjà une journée qu’il cherchait le raisonnement qui avait poussé le tueur à maltraiter le corps cette victime. Devant lui était posé le cadavre d’un homme nu, dont le corps avait été entièrement lacéré par une lame, tandis que son visage avait été « volé ». C’était le terme que le Paladin Tendelio avait utilisé dans son rapport.
Le visage de la victime avait été soigneusement découpé, se qui éloignait la théorie de la bête sauvage.
-Frère Reük !!! Ouvrez !!! Le Prévot vous fait demander !!! dit une voix derrière la porte du laboratoire en frappant.
-Comment veut-il que je trouve quoique se soit si je suis dérangé sans arrêt ?! répondit le chercheur en se dirigeant vers la porte.
Le bruit du mécanisme retentit, la porte s’ouvrit pour laisser apparaître un jeune homme brun et aux yeux bleus.
-Tendelio, j’aurais du me douter que c’était toi, ton interet pour le mystère de ce meurtre va finir par me donner des doutes à propos de ton implication dans cette histoire. Dit Reük au jeune paladin, cherchant à voir au dessus de l’épaule du chercheur. Celui-ci soupire.
-Allez rentre…nous n’avons qu’à dire que l’anatomie fait partie des connaissances qu’un paladin doit acquérir en plus de sa ferveur envers la déesse.
-Merci frère Reük.
- Ne m’appelle pas « frère »…je ne fais même pas partie de votre ordre.
-L’ordre de la Sainte Lumière rassemble tout ceux qui croient en nous, vous ne croyez pas en notre cause ? dit le jeune Paladin en observant le chercheur préparé du parchemin et quelques autres outils.
-La Sainte Lumière ? Vous devez être milles ordre à revendiquer ce nom ? Et je te le dit par expérience, aucun d’eux n’a quoique se soit de saint à revendiquer ? lança Reük en sarcasme.
-Un nom est-il si important tant que la cause est louable ? Nous sommes là pour rétablir la paix à Neodia, maintenant que l’empereur à fait venir un nouveau Duc, lui et ses hommes pourront nous aider.
-Oui, un héros de guerre à se que j’ai entendu, survivant de la dernière guerre des invisibles. Souligna Reük. Ceux qui ont survécu sont ceux qui ont déserté, les héros sont mort dés les premières batailles.
Le jeune homme ne sut quoi dire, il se contenta alors de s’approcher du corps sans visage, et regarda les aiguilles. Il posa le bout de son doigt sur l’une d’elle pour tenter de deviner la matière avec laquelle elles étaient faites.
-Ne touche pas idiot ! Ordonna le chercheur qui avait eut le malheur de laisser Tendelio seul avec le corps pour aller allumer de nouvelles bougies.
Les aiguilles se mirent à fumer tandis que la poudre d’ectedrine fit bouillir la peau là où elle avait été déposée. Une odeur nauséabonde s’échappa de la carcasse qui s’ouvrit soudainement en deux pour dévoiler des entrailles noirâtres.
-Par la déesse…eut le temps de dire le jeune homme avant de vomir dans le coin le plus proche de la pièce.
-Se n’est pas parce que l’on utilise la magie de la lumière que les autopsies sont moins écœurantes. Fit remarquer le chercheur en posant de petites lunettes. Tu me feras le plaisir de nettoyer mon laboratoire avant demain, quitte à y passer la nuit Tendelio.
-Oui…frère Reük je…
-Ne m’appelle pas frère. Coupa t-il, plus intéressé par la dépouille que par le paladin.
-Pourquoi ouvrir le corps en deux, c’est au niveau de la tête qu’il a été blessé.
-Oui mais j’ai déjà examiné le crâne sans y trouver quoique se soit, et je ne pense pas que quelqu’un s’efforcerait à faire cela avec autant de précision à autant de personne si se n’est pour y déposer un rituel ou une malédiction.
-A autant de personnes ? N’est se pas le seul qui a été découvert ?
Le paladin n’eut aucune réponse de la part du chercheur, il se contenta de chercher du regard les autres corps dont Reük venait de parler. Les bougies qui venaient d’être allumée dévoilèrent une série de table sur lesquelles était déposé un cadavre dans le même état que le précédent.
-Mais pourquoi faire cela ? demanda Tendelio.
-Si j’avais la réponse je ne serai pas là depuis hier matin. D’ailleurs pourquoi le prévot souhaite t-il me faire sortir d’ici ?
-Il s’inquiète pour vous, mais il dit également que l’enquêteur qu’il a fait demander le mois dernier est arrivé.
-Peut être enfin la première bonne nouvelle de la semaine. Et bien allons y de ce pas. J’ai beaucoup de chose à montrer à cet étranger.
Chapitre 2 : La Sagesse de la Jeunesse.Les Chevaliers de la Sainte Lumière ouvrirent la porte à celui qui se promettait d’être leur sauveur : Shïn. Celui qui était chargé de l’annoncé auprès du prévot Eizeik avait été dérouté de n’avoir à mentionné aucun autre nom, aucun titre, aucun fait.
-Juste Shïn. Avait précisé l’enquêteur. Et voici mes assistants, Orthoss et Naïssa.
-Et bien, enchanté…Shïn. Attendez-moi ici. Dit le paladin chargé de prévenir le prévôt de leur venue.
Une fois celui-ci éloigné, les laissant seul dans le hall, Naïssa se pencha vers Shïn.
-Tu es sûr qu’ils ne vont se douter de rien, je ne vais pas risquer ma vie pour une vulgaire épée Shïn.
-Se n’est pas l’épée en elle-même qui nous intéresse, fit Orthoss, les Falouks sont prêt à payer énormément pour l’avoir dans leur collection.
-Et donc elle serait ici à Neodia ? Les Rédempteurs se douteront de quelques choses. Remarqua la demoiselle brune aux yeux noisette.
-Mon amour, l’ordre de la sainte lumière à beaucoup d’autres préoccupations que cette épée. Dit Shïn à l’adresse de sa compagne.
-L’ordre de la Sainte Lumière ? Je croyais que c’était des Rédempteurs ?
Naïssa examina plus attentivement les armures nacrées des chevaliers alentours pendant qu’Orthoss s’efforçait de lui expliquer.
-Le terme de Rédempteur désigne le peuple auquel ils appartiennent, et au sein de ce peuple il existe différents ordres, comme chez nous, les Laedars, il existe des tribus telles que les Falouks et les Fakyls en plus du peuple Laedar.
-Silence. Ordonna Shïn. Ne nous faisons pas démasquer.
Le Paladin revient à eux avec une démarche militaire, l’épée rangée et le heaume sous le bras.
-Le Prévôt Eizek est prêt à vous recevoir.
Ils furent mené jusqu’à une porte plus grande que les autres, ils imaginaient déjà la grande salle avec le beau tapis et un trône sur lequel serait avachis le maître des lieux, comme les histoires de quêtes magique, où le bon roi souhaite que le héro délivre la princesse que ce dernier épousera et s’aimeront jusqu’à…
Shïn comprit que leur travail ici serait loin d’être aussi majestueux que ces histoires. En effet, derrière la porte il vit une salle dont le toit avait été détruit et dont une partie de la charpente avait été enfoncé, tandis que des échafauds tenaient des restes de voûtes, desquelles pendaient les bannières blanches de la Sainte Lumière. Près de l’un des vitraux latéraux, se trouvait une table où plusieurs paladins en cape discutaient autour de plans.
-Prévot Eizeik Leïgtonn ?
-Oui Frère Mathéo ? répondit un homme d’une quarantaine d’année aux cheveux châtain et à la barbe naissante.
-Les voilà. Fit Mathéo en désignant Shïn et ses compagnons.
-Bien, tu peux retourner à ton travail mon frère. Répondit Eizeik en invitant ses trois invités à le suivre. Pardonnez-moi le désordre, mais le clan de la Sombre Lune viole sans cesse les traités de paix que nous mettons en place, il prétexte la présence de certains de nos hommes dans leurs territoires, mais ils ne comprennent pas que ces terres sont généreusement offertes à nos peuples en échanges de notre obéissance envers l’autorité envoyée par l’empereur Orien Caedes.
Shïn se lassait de l’histoire politique de Neodia, mais il fit mine de s’y intéresser afin de masquer la véritable raison de sa venue.
-Votre maître va-t-il bientôt arrivé ? demande Eizek.
Shïn ne comprit pas de suite la question.
-Mon…Mon maître ? Mais je suis mon propre maître.
-Ne soyez pas idiot, vous avez résisté à trop peu de saison pour avoir acquis les connaissances nécessaires pour résoudre notre problème locale. Souligna le Prévôt.
Le jeune Laedar se sentit testé et surtout menacé. Ne sachant quoi dire Orthoss intervint.
-Sachez que si on vous a conseillé le glorieux Shïn, c’est que sa réputation est sans failles.
-Certes, mais se n’est pas de sa réputation dont j’ai besoin, mais de ses compétences.
-Et bien dans ce cas nous proposerons nos services au clan de la Sombre Lune, nous pourrons dire que vous avez des problèmes et qu’une attaque suffisamment puissante ébranlerais votre ordre. Lança Shïn froidement.
-Je dois admettre que vous avez le sarcasme tranchant. Bien discutons de nos problèmes.
-Prévôt Eizek. Vous m’aviez fait demander ? interrogea un vieil homme au bouc et à la barbe de teinte argentée. Son uniforme et son teint mate montrait clairement qu’il n’appartenait pas à l’ordre de la Sainte Lumière mais plutôt à une des diverses castes de Laedars. Les Paladins devaient avoir un sérieux problème pour faire appel à des experts venant d’aussi loin qu’est le désert de Daël.
-Oui Reük, voici Shïn, Orthoss et Naïssa, les enquêteurs que nous avions demandés.
Reük haussa un sourcil, lui aussi intrigué par le jeune âge de ce trio tandis que Naïssa paraissait surprise que le chef des Paladins ai déjà retenus leur nom.
-Il était temps, encore une semaine et je ne saurai plus où entasser les cadavres à autopsier.
-« Les » cadavres ? Je croyai qu’il s’agissait d’un meurtre ? souligna Shïn.
-Oui il ne s’agissait que d’un seul meurtre lorsque nous vous avons envoyé la lettre, fit Eizek, depuis, il y a eu plus d’une dizaine de victime.
Le jeune laedar sentit une boule au ventre. Ainsi il y avait réellement un grand problème dans cette région. Le cambriolage allait être plus dur à dissimuler. Devant un silence douteux, Orthoss prit la parole.
-Vous nous permettriez d’examiner les corps, afin de savoir par où commencer notre enquête ?
-Le protocole exige que vous alliez au manoir du Duc afin de demander l’autorisation de voyager dans la région de Neodia. Fit le prévôt. Mais bien entendu Reük va vous montrer les corps. Vous dormirez ici cette nuit, j’ai fait vider quelques chambres afin que vous puissiez être à l’aise.
L’idée d’avoir une chambre enchanta grandement Naïssa et Shïn qui rêvaient depuis quelques jours de l’absence d’Orthoss afin de satisfaire leur intimité.
-Ce serait un plaisir, répondit poliment le jeune Laedar.
-Bien ! Je vous confie à notre cher Reük. Dit Eizeik en désignant le chercheur. Et sur ce je vous dis à demain, à l’aube. Les premières prières seront votre réveil.
Il s’en alla en dehors de la salle, peu à peu délaissé par les ouvriers occupé à la réparation pour aller dormir quelques heures. Shïn rêvait d’un bon lit depuis celui de la taverne de la semaine dernière, l’idée d’aller examiner des corps ne l’enchantait guère.
-Bien, descendons dans mon laboratoire, j’ai beaucoup de choses à vous montrer. J’avoue ne pas saisir la logique de ce criminel.
Reük précéda le trio d’enquêteur jusqu’à son laboratoire, où il changea les quelques bougies éteintes durant son absence.
-Vous travaillez toujours en sous-sol ? Fit Orthoss. A Daël, les chercheurs ont l’habitude de travailler dans les tours, ils disent que ça augmente leurs capacités de réflexion.
-Oui mais a Daël, travailler au sommet des tours est avantageux pour saisir les énergies manamorphiques qui émanent des colonnes de magie. Or, ici il n’y a pas la moindre colonne. souligna le chercheur. De plus cela fait une semaine que j’examine des cadavres, si je le faisais dans une des tours du sanctuaire, les corbeaux auraient rapidement fait de ces victimes leurs repas durant mes absences.
-Je suis d’ailleurs surpris de voir que les morts ne dégagent pas d’odeur, fit remarquer Shïn, espérant passer pour quelqu’un d’observateur.
-C’est en effet une spécificité que j’ai relevé. Cela fait plus d’une semaine que certains sont morts et ils s’arrêtent à un stade de flétrissure bien précis. Venez donc, invita Reük en s’approchant du corps qu’il avait ouvert au préalable.
Naïssa ne put s’empêcher de détourner le regard de la boucherie qui se trouvait sur la table.
-Regardez, fit le chercheur. Les muscles demeurent souples et le sang est resté liquide, cependant il se teinte d’une couleur noire en contact avec l’air.
-Cela ressemble à des préparatifs de Nécromancie. Comme si le cadavre était destiné à se déplacer à son réveil, remarqua Orthoss.
-C’est d’abord ce que j’ai pensé. Mais il n’y a aucune présence de poudre d’os, ni même de cendre, alors que cela est nécessaire pour ramener un mort à la vie, répondit le Laedar au bouc argenté. Donc soit nous avons affaire à un novice dans la nécromancie, soit le tueur nous réserve quelque chose d’autre. En tout cas, aucun de mes grimoires ne parle de tels préparatifs.
Shïn observa les entailles, la découpe du visage de façon nette et dit soudainement :
-Je peux voir les autres corps ?
Reük fut surpris que le jeune Laedar prenne les devants, chose qui, jusque là, avait été fait timidement.
-Bien sûr. Il prit un bougeoir afin de transférer la lumière vers les tables d’à côté. Il souleva les draps taché de sang pour dévoiler trois autres cadavres.
-Vous dites qu’ils ont subi le même traitement ? Tous ? demande le Laedar
-Oui tous à l’exception des deux premiers, qui n’ont pas eu le visage découpé. Répondit Reük en désignant deux autres corps.
-Mais qu’est-il arrivé à leur visage ? fit Naïssa.
-C’est comme si on avait essayé de le rendre lisse avec marteau. Déclara Orthoss avec dégout.
Shïn demeura silencieux et observateur, un tel carnage méritait que l’on se penche sur le problème, sans pour autant oublier se pourquoi il était réellement venue : l’épée.
-Ce sont des expériences. Remarqua le jeune Laedar. Regardez ! Les deux premiers ont encore leur visage mais ils sont totalement défigurés, le premier à juste le nez et les arcades cassés tandis que le deuxième a le visage suffisamment martelé pour paraître lisse. Tout en continuant son discours il se rapproche des autres corps. Ceux-ci par contre, sont les premiers à avoir les scarifications sur le torse et à avoir le visage découpé. Les scarifications se précisent d’un corps à l’autre, pour aboutir à celui que vous avez ouvert, qui continue de saigner malgré la mort, c’est bien cela ?
Reük était surpris d’un tel raisonnement, il avait passé tout ce temps à chercher à quel rituel pouvait être associé ces manipulations, alors qu’il n’y avait pas encore de rituel, que c’était justement se que désirait le tueur : aboutir à un projet final.
-Oui c’est bien cela. Ainsi donc notre tueur chercherait à créer quelque chose et s’exercerai sur ces corps.
-Je pense que se sont plutôt des échecs que des exercices.
Naïssa laissa échapper un bâillement qui fit retourner tout le monde dans sa direction.
-Euh désolé. Il est tard.
Reük eut un sourire puis ajouta :
-Oui, se n’est pas à cette heure-ci que nous résoudrons un problème de plus d’un mois. Demain vous avez une longue journée, vous devrez partir vers le manoir du Duc afin d’avoir les autorisations de passage dans Neodia, de plus vous devriez en profiter pour aller voir le long de la rivière qui traverse la région, tout les corps ont été retrouvé là bas. A différent endroit de la rivière. Peut-être verrez-vous des choses qui nous ont échappé.
-Oui nous devrions allez dormir et attendre les premières prières du matin. Dit Orthoss
Reük eut un sourire :
-Les premiers jours, on a du mal à s’y faire et on maudit Lumen pendant deux semaines, puis ensuite, on ne les entend plus. Sur ce, ne tardons pas. Allons-nous reposer.
Reük les guida à travers les couloirs parcouru par quelques chevaliers en patrouille dans le sanctuaire dont le cliquetis de leur armure résonnait.
-Voilà vos chambres, Tendelio et Matheo ont accepté de dormir dans le dortoir des recrues afin de vous céder leurs chambres.
-Pourquoi nous faire une telle faveur ? fit Shïn. Nous pouvions dormir dans la cour, nous avions ce qu’il faut.
-L’ordre de la Sainte Lumière est basé sur l’aide de son prochain, et malgré le fait que je juge leur cause perdue, j’admets qu’ils sont les guerriers les plus nobles que je connaisse. Si la déesse ne les accueille pas à leur mort, c’est qu’ils ne prient pas la bonne divinité. De plus, l’une des victimes était le frère de Matheo, et un grand ami de Tendelio. C’est le mieux qu’ils puissent faire pour le moment. Heureusement, la Sainte Lumière n’a jamais été partisane de la vengeance, cela évite plus de conflits incessants qui rongent déjà la région.
-A quel genre de conflits devons nous nous attendre ? demanda Orthoss.
- Je ne suis pas la personne la plus objective qu’il y est, mais sachez que chacun a sa part d’erreur dans cette histoire. Même le Paladin n’est pas aussi blanc que le montre sa bannière, il reste un homme malgré tout. Bien je vous souhaite une agréable première nuit en Neodia. Dit Reük en marquant un sourire.
-Bonne nuit à vous aussi. Répondit Shïn.
Ainsi, chacun regagna sa chambre. Orthoss, se glissa dans son lit tandis que Naïssa quitta discrètement le sien durant la nuit pour se glisser dans celui de son amour.
-Tu en as mis du temps ma moitié. Fit Shïn le sourire aux lèvres.
-A peine arriver tu commences déjà à te plaindre. Lança Naïssa accompagné d’un regard aguichant. Si tu te laissais glisser dans le doux plaisir des rêves.
-C’est toi mon rêve.
-Et cette nuit, maintenant que nous sommes enfin sans Orthoss pour nous faire la morale, je serai ton plaisir.
Elle posa délicatement ses lèvres sur celle de Shïn qui sentit son cœur battre au fur et à mesure qu’il s’entravait dans un délice nocturne.