Bienvenu dans la taverne du Groan

La porte s'ouvrit lentement dans un grincement funèbre, appuyant l'aura noire qui régnait sur la ville Nocturienne de Spiriultori, une grande ville du nord de l'empire Nocturien située dans le duché d'Altrof.
Un vieil homme rabougri, la mine triste, entra doucement, posant d'abord un pied à l'intérieur avant de lancer un coup d'œil minutieux sur la taverne.
De nombreux alcooliques, quelques bandits...parfait pour ce qu'il cherchait.

Il avança jusqu'au centre de la pièce, le bruit de ses lourdes bottes usées se frayant un chemin difficile parmi le brouha ambiant. Quelques personnes se tournèrent vers lui puis se retournèrent avec un geste empli de négligence et de lassitude.
Il se posa au comptoir, le visage caché par une fine capuche verte. Il n'était vêtu que très modestement, portant seulement une longue toge verte avec une grosse ceinture en cuire noire à laquelle pendait une vieille dague rouillée.

-Tavernier, mon ami, fit-il d'une voix grave sans relever la tête, j'aurais besoin d'informations.

Le tavernier approcha : il était d'une bonne carrure, taillée comme un gark, caché derrière une grosse barbe brune.

-J'espère que vous prendrez autre chose, fit il en plaisantant. Je vous écoute vieillard.

-Savez vous si je peux trouver des hommes...disons de valeur ?

Le tavernier ricana.

-Si vous savez chercher, qui sait ? Question indiscrète, pourquoi ?

Le vieillard enleva sa capuche, révélant un visage ridé mais bien conservé que deux yeux d'un verts pétillant ornaient à merveille.

-Depuis la fin de l'Ordre la Matriarche rouge, plus rien ne va. Mon manoir est tombé aux mains sinistres d'un apprenti nécromancien, vous voyez.

Le tavernier posa un verre sur la table qu'un client soûl s'empressa d'attraper.

-Tout le monde regrette la Matriarche rouge et leur traqueur. Obligé de faire le sale boulot nous même pas vrai ? Enfin, je vous dit, cherchez bien, avec de la chance...

-Dans ce cas...

Le vieil homme se tourna et examina attentivement chaque homme présent ici....




Règle : Je vous propose un petit jeux de rôle simple, histoire de s'amuser et de s'entrainer. Interagissez comme vous le voulez, mais restez :
1) cohérent
2)Fair play

et 3) interdit au gros-billisme XD

Je vous attend impatiemment, je ferais le MJ pour cette courte session.

Bien a vous !

... Il aperçut un homme d'une carrure respectable ayant une coiffure composé de queues de cheval le désignant comme un garks.

Il portait des vêtements sombre sous un manteau sans manche pourpre, une cape de la même couleur posait ses épaules et un entrelacement de chaine lui couvrant le torse et les bras, on apercevait une masse d'arme pendre à son flanc.

Le prêtre d'iracundus car c'est ce qu'il était, semblait absorbé par une pile de documents divers posés devant lui. Il releva la tête pour jeter un regard interrogateur à l'homme posé au comptoir et se replongea dans son travail

Le vieil homme dévisagea longuement ce gark : une bonne carrure, une arme à la ceinture, une certaine prestance.
Bien, il pourrait faire l'affaire.
Le vieil homme frappa sur la table et le tavernier posa dans un soupir une chopine de bière devant lui.

Il resta quelques minutes à observer le Gark, observant la lumière des flammes de la bougie posée sur la table danser sur les chaines qui habillaient le prêtre.

Le vieillard finit par se lever et s'approcha d'un air sûr.

-Vous avez l'air absorbés, mais me laisserez vous vous dérangez quelques instants ? fit-il en se posant sur une chaise à côté du Gark.

Seul dans les bois, une personne avance à dos de cheval, suivie d'un second équidé portant les bagages du voyageur. Un mince rayon de lune laisse apparaitre ses vêtements, à la fois riches de nombreuses couleurs mais unis aux ombres environnantes.

Son visage est masqué, ou plutôt protégé du froid, sec et mordant à cette époque de l'année. La température tombante lui fait d'ailleurs rajuster son ample cape usée d'un geste las...

La fatigue l'éprouve, car il vient de loin, mais il sait qu'une ville n'est plus très loin sur sa route, et il pourra enfin faire une halte et se reposer.


Les bois finissent par s'éclaircir, et soudain une faible source de lumière filtra au travers des branches .. la cité Nocturienne de Spiriultori lui apparut alors dans son ensemble.

Encore une heure et il aurait passé l'entrée de la ville..

Le prêtre regarda l'homme qui venait de prendre place à sa table, voyant qu'il ne pourrait définitivement pas finir son travail aujourd'hui et que ce parfait inconnu qui venait le déranger n'avait pas l'intention de partir sans avoir eu ce qu'il voulait.
Il rangea ses manuscrit d'un air las et se retourna face à l'homme.

"Votre longue observation de mes chaines à fait s'évanouir le peu de concentration qu'il me restait. Donc pourquoi ne pas écouter ce que vous avez à dire ?
Je vous écoute, que me voulez vous?" Malgré le ton respectueux qu'il avait employait, une légère intonation dans la voie laissait sous entendre que si la conversation n'était pas au gout du prêtre, l'homme aurait peu être du mal à rejoindre la sortie en un seul morceau.

Le cavalier arriva enfin devant l'entrée principale de la ville et passa devant la garde. Un signe de tête de la part d'un homme armé d'une hallebarde lui indiqua que le passage lui était autorisé.

Abdel connaissait la ville et se repéra aisément jusqu'à une auberge à la façade éclairée.

Il attacha rapidement les deux montures à un vieil anneau de métal fixé au mur prés de la porte d'entrée et fit une pause en réfléchissant. Il entendait des gens bavarder à travers la lourde porte de bois et un rapide coup d'œil par la fenêtre lui donna une idée du nombre de personnes réunis en ce lieux..

Il entra..

Sunako était assise dans un coin de la taverne, son oncle lui apporta une bol de soupe chaude. Cela faisait du bien face à ce temps si froid...
Elle regarda son oncle s'asseoir, il avait toujours était bon avec elle depuis le décés de sa mère, aujourd'hui il se faisait vieux, et la maladie le rongeait comme la plupart des habitants de cette foutu ville....
Cela faisait un moment qu'ils attendaient, il n'avait pas voulut lui expliquer quoi que se soit, juste ordonné de le suivre...
Comme à son habitude elle avait obéit, bien que cela lui déplaisait, on a d'autres choses en tête à 13 ans...
Buvant une dernière gorgée, elle reposa le bol et commenca à tripoter ses cheveux...
Lorsqu'elle faisait cela, elle commençait à rêver...Ses cheveux long raide et noire qu'elle tenait de sa mère d'après son entourage, n'étaient pas en accord avec sa peau sombre...
La serveuse la tira de ses rêveries en ramassant son bol...

Abdel poussa la porte de bois qui coulissa lentement sur ses gonds en grinçant et avança d'un pas, des milliers de pensées contradictoires circulant à toutes vitesse dans sa tête au point qu'il eut brusquement envie de partir.
Repensant aux évènements nouveaux qui bousculaient sa vie...il observa la pièce d'un regard circulaire. La porte se referma dans un bruit sourd coupé par le clac métallique du loquet.

Il la repéra tout de suite, non pas que ce fut la seule enfant présente dans la salle, mais car la ressemblance était frappante. L'impression de voir un fantôme le fit frissonner mais il se reprit de justesse et ne relâcha pas son attention sur le reste de la foule.

Il n'était pas le seul ici à être armé...

Il fit signe au tavernier qui s'était retourné et le saluant d'un geste de la tête.

Le vieil homme, qui répondait au nom de Ultis, examina avec attention le gark en sortant une vieille pipe.
Il la mit à la bouche et...ne l'alluma pas.

-Une simple habitude, fit-il sans regarder le gark. N'y faîtes pas attention, aucun intérêt.

Il sourit et lança un coup d'œil rapide au parchemins qu'avaient rangés le gark avant de se dire que le vexer ne serait certainement pas la bonne solution.

-Vous attirez l'attention dans cette taverne vous savez ? C'est sans doute pour ça que je suis venu vous voire vous. J'ai un petit souci, mais je vais faire court, ne vous inquiétez pas.

Il rangea sa pipe et se tourna vers la patron en levant deux doigts. Le tavernier revint en portant deux choppes.

-Je vous paye celle là, fit-il au Gark.

Il se tourna vers une table où était assise une jeune enfant et haussa les épaules.
Chaque chose en son temps.

- Très bien, une choppe facilitera surement mon attention, mais je pense quand toute politesse je me doit de me présenter.
Je me nome Hraerekr, et je suis comme vous avez pus le constater un servant d'Iracunduns.
En quoi puis je vous être utile?

Hraerekr suivit le regard du vieil homme jusqu'à une table où était assise une enfant, puis porta son attention sur un homme qui venait d'entrer qu'il identifia comme appartenant à la même race que l'enfant, ces personnes ne devraient jamais quitter leur désert poussiéreux.

Abdel s'avance d'un pas lent vers le tavernier, s'accouda contre le bar et lui adressa la parole.

(T=tavernier / A=Abdel / C=Clodo )

[A] - Salut à toi.

[T] - Bien le bonsoir Voyageur, (...) pas d'ici vous on dirait ?

[A] - On peut dire ça oui...

[T] - Alors qu'est c'qu'il lui faut au monsieur ?

[A] - Il me faudra une chambre pour cette nuit et de quoi nourrir et mettre à l'abri mes deux montures qui attendent dehors...(il fit une pause en regardant à sa droite...) Qu'on monte aussi mes bagages et qu'on me serve un repas chaud, pour tout de suite si c'est possible.

[T] - Ca s'ra fait. Répondit le tavernier en souriant, bien content d'avoir du client autre que les habituels clodos qui trainent dans la salle.
- Je vous demanderais de me payer maintenant pour les chevaux. Rajouta t-il en observant le visage du nouvel arrivant.
Sur quoi L'homme s'exécutât sans broncher, sortant rapidement la somme convenue de quelque part sous sa cape. Le tavernier sourie, encaissa prestement et cria à travers une petite porte:
- Du pain, à boire et d'quoi casser la graine ! et vite bougre de dieu !

Abdel fut soulagé de trouver une place dos au mur à une table libre et s'y installa, puis, fixant une chaise devant lui, il se perdit dans ses pensées...

Sunako était tout sauf à l'aise dans cette taverne. Nombreux hommes bourrés la regardaient, on aurait dit qu'ils n'avaient pas vu de jeune fille depuis des années...
Quand sortaient-ils de cet endroit qui puaient l'alcool?!

La porte s'ouvrit faisant entrer un air frais, un homme avança. Les regards voyeurs s'arreterent pour se fixer sur l'inconnu.
Sunako n'avait jamais vu d'individu portant des habits aussi somptueux que tenebreux. Elle croisa le regard de celui-ci.
Un regard froid ou l'on pouvait pourtant lire une profonde solitude...
L'homme balaya la salle du regard et s'avança vers l'aubergiste.
Il découvrit son visage.

"Mon oncle, regarde il a la même peau que m.."

Son oncle lui mis la maoin devant la bouche pour l'empecher de continuer sa phrase:

" Tait toi Sunako, évite de faire ce genre d'imprudence à l'avenir. V pret du feu, j'ai à faire"

Sunako se leva en ronchonnant, son oncle resta assis à la même table fixant l'étranger d'un air grave...

Le vieil homme regarda la petite fille en souriant, surement attendrit et reporta son attention sur le Gark.

-Très bien Hr...hrae...votre nom est imprononçable vous savez ?

Il observa un long silence...

-Enfin bref, continua-t-il, pour commencer, je dois vous parler d'un évènement tragique. La fin d'un ordre vous voyez, un truc grave. Il n'y a pas plus de six mois, sur ce duché, un ordre appelé l'ordre de la Matriarche rouge régnait, chassant les morts, les abominations et les sectes. Mais un fléau étrange à décimé l'ordre et tuer la Matriarche rouge.

Il tira sur sa pipe éteinte par réflexe, comme s'il se prenait pour un vieux conteur.

-Depuis, c'est de nouveau l'anarchie. Les nécromanciens pratiquent toute sorte d'expérience, les abominations reviennent, et des mages se prennent pour des dieux.

Il laissa son regard se promener sur le mur vide en face lui avec un air nostalgique.

-Elle nous manquera...fit-il tout bas. J'ai besoin de vous. Ces salopards de Dune Noires commencent à vouloir faire la lois. Ils veulent recréer un semblant d'ordre, vous voyez.

Il frappa du poing sur la table.

-Je vous paierais, peu importe le prix !

Un homme se leva lentement d'une table et s'approcha calmement du vieil homme. Sa manche était retroussée, laissant apparaitre un tatouage en forme de dune noire.

Il envoya son pied dans le ventre du vieil homme qui s'écroula en hoquetant.

-Un problème vieillard ? fit-il.

Un homme s'approcha d'Abdel. Il était entièrement vétu de rouge, un rouge sombre et terne. Il tenait à la main une masse et portait au cou un collier en bronze serti d'une petite pierre bleuté.

-Je vais vous demander de sortir. Rapidement.

Deux autres hommes arrivèrent se placèrent derrière lui.

Tout le monde dans la taverne tourna les yeux et se racla la gorge comme s'ils n'avaient rien vu.

Abdel avait suivit la scène qui venait de se dérouler sous ses yeux, et il se retrouvait maintenant encerclé par trois hommes à l'air pas commode...
En situation normale, nuls soucis de savoir quoi faire sans trop réfléchir, surtout contre des hommes armés trop sûr d'eux, mais cette fois ci, il ne pouvait courir le moindre risque avec sa fille présente dans la pièce !

Il lui fallait réfléchir, et vite.

On lui proposait, non sans sous entendus, de sortir si il ne voulait pas être...inquiété. La salle s'était presque vidée en l'espace de quelques secondes, à croire que les gens d'ici étaient habitués à ce genre de débordement.
Abdel observa sa fille apeurée se tenant au bord du foyer. Il respira doucement...se demanda comment elle pouvait s'appeler...Il pouvait se lever, faire signe au vieillard et à sa fille de faire de même et de sortir sans résistance...surtout rester calme, ne pas parler au risque de les pousser à frapper à tout va.

Il alla donc se lever quand il surprit l'homme vêtu de rouge en train de regarder sa fille le sourire au lèvres, et il comprit que ça n'allait pas se passer simplement en sortant tous ensemble se mettre à l'abri, en leur souhaitant une bonne soirée.
Cependant il se leva sans un mot, ne regarda pas dans les yeux l'homme vêtu de rouge, et baissa la tête en faisant mine de ne pas demander son reste de façon assez convaincante.
Sur quoi ils ne remarquèrent pas l'éclat argenté qui apparut à chacune de ses mains, tapis dans l'ombre de sa cape.

Abdel dépassa l'homme en pourpre, suivi des deux hommes de mains...
Une dernière respiration et il se retourna brusquement, traçant un arc de cercle rouge vif dans l'air, laissant s'écrouler ses deux victimes dans leurs derniers râles étouffés.
Puis mût par un élan guerrier, il repartit en direction du troisième homme, encore surprit de ce qu'il venait de ce passer, prit appui sur une chaise et et lui bondi dessus !
L'attaque ne lui laissa aucune chance.. et accorda sa gorge à la couleur de ses vêtements.

(note au MJ: attaque en verticale de haut en bas en plein cou, avec une dague à mi-chemin entre le perce-maille et la dague effilée, de facture Laedar. Non j'me ferais pas avoir par les armures assassin creed laedar powaa )

Abdel se retourna et observa le dernier homme.

(note : ça va pour cette fois, mais évitez ce genre d'actions : dîtes ce que vous comptez faire, et laissez le MJ décider de ce qui se passe :p, ca évitera des ; je bute tout tranquille.)

Poste à suivre

Sunako se perdit dans les arabesques des flammes, jouant à capter la chaleur de différentes manières avec ses mains...Elle se retourna vers son oncle, qui était décidément au plus mal...Les herbes médicinales se faisaient rares par ici.

Le brouhaha s'interrompit et un courant d'air la tira brusquement de ses pensées, faisant place à des bruits de pas. Beaucoup de personnes étaient en train de sortir de la taverne de façon désordonné, et elle vit que quelques Garks venaient d'encercler l'étranger et qu'un vieil homme s'était fait violemment mettre à terre!

Ne comprenant pas ce qu'il se passait, elle jeta un regard effrayé à son oncle. Il lui fit signe de venir mais il se trouvait malheureusement à l'autre bout de la pièce. Par chance l'aubergiste, brave homme, lui indiqua le comptoir qui se trouvait plus proche d'elle et alla s'y réfugier

-Dans ce cas appelé moi Frère, Hraerekr avais renonçait à expliquer au vieil homme la prononciation de son nom.
Il encouragea l'homme à poursuivre après un long silence.
Hraerekr fut aux premières loges lorsqu'un inconnu qui c'était approché d'eux décocha un violent coup de pied a son interlocuteur.

Le prêtre saisit le poignet de l'étranger avec une vitesse qu'on n'aurait pus lui soupçonné.
-Si ce "vieillard" a un problème avec vous, je pense que vous avais un problème avec moi et je doit dire qu'aux vue de vos réactions "salopard de Dunes Noirs" soit un terme approprié, tout en disant cela, il avait raffermi sa prise sur le poignet de l'homme et pourrait lui briser si le besoin s'en faisait sentir.
- Maintenant tu vas relever ce vieil homme , prendre tes soudards et quitter cette taverne.
L'adrénaline était présente dans les moindres recoins de son corps, une main sur sa masse, l'autre sur l'homme, les sens aux éveil. Oui même si cela dégénérai ce qui ne manquerai pas, il était prêt et Iracundus allé se régaler.

Abdel observa un moment le bras de fer entre ces deux hommes. Du prêtre émanait une assurance, une volonté qui laissait penser que la situation était réglée pour ledit "salopard".

Les dunes noires....ce nom ne lui disait strictement rien, mais il pouvait aisément comprendre ou imaginer qu'il allait effectivement bien de pair avec "salopards".
Un autre coup d'œil sur l'enfant et il décida de s'approcher de l'entrée pour vérifier si d'autres "tatoué de l'avant bras" ne trainaient pas dehors, attendant un moment propice pour remettre ça.

Le "dune noire" força, sentant ses veines gonflées sous l'effort : il devenait de plus en plus rouge sous l'effort, de la sueur se formant par gouttelettes sur son front.
Le prêtre d'Iracundus ne bougeait pas.

Il lâcha prise et recula d'un coup, puis renversa une table devant lui et sortit en courant dans une démarche affolée, bousculant ceux qui se mettaient devant lui.

Le vieil homme se leva en se massant le ventre et fit un signe de tête au Gark.

-Je vous remerci. Vraiment. Peut-être devrais me présenter. Je suis Ultis. J'ai fait partie de la Matriarche rouge, il y a de ça dix ans. On m'appelait Rouge Lame.

Il se tourna vers le tavernier.

-Je suis désolé pour votre taverne. Je dois mettre un terme aux agissements de ces Dunes Noires. Meme si j'ai quitté l'ordre, je reste un Traqueur. Et le seul qui reste est Rose épine, qui se trouve désormais dans le sinistre comté de Landhelven.

Il soupira.

-Je dois reprendre les armes. Toute aide sera la bienvenue.

Un homme banal s'avança : il portait une simple chemise aux manches bouffantes et un pantalon noire.

-Vous êtes fou ! Il n'y a rien a faire ! Mourrez si vous le voulez, mais faîtes le seul !

Il sortit en frappant sur la porte....

Hraerekr ramassa sa choppe tombée durant l'altercation, et poussa un long soupir devant le manque de boisson à l'intérieur, il réajusta son manteau et regarda Ultis.

-Je suis avec vous, l'air de cette ville me pèse et j'ai besoin d'un peu d'action, la paperasse à tendance à vous faire perdre vos réflexes. Je crois me rappeler que des membres de mon ordre se trouvent dans ces terres, je pourrais leur demander aide et conseil si l'on en avais besoin.

-Quelle est la suite des évènements maintenant?

Abdel s'approcha du prêtre et du vieil homme et les salua d'un hochement de la tête, la mine grave. Il envisageais de quitter les lieux le plus rapidement possible mais la curiosité fût plus forte:

[A] - Connaissez vous ces hommes ?

-Tu parle des membres de la dune noire, bouffeur de sable?
Personnellement je ne les connait pas, mais au vue de leur comportement, je dirai une mafia du coin ou quelque chose qui s'en approcherait.
Mais qu'est ce que cela peut bien te faire?

Hraerekr se retourna vers les clients à la recherche de gars qui pourraient les suivre dans cette aventure, en essayant de ne pas penser à l'autre tête sombre. Puis il posa un regard interrogateur à Ultis qui n'avait pas bougé depuis un petit moment.

L'homme se tourna.
"Encore un autre", se dit Abdel. Las, il lui rétorqua:
- c'est qui que tu traites de bouffeur de sable ?

Hraerekr sentit son cœur exulter quand il entendit le laedar répliquer, ainsi il s'était abaissé à répondre à sa remarque, peut être qu' Iracundus pourrai s'amuser un peu plus aujourd'hui.

- D'après toi, bouffeur de sable.
Leurs regards se croisèrent et Hraerekr esquissa un sourire.